Nous avons tous déjà reçu dans notre boîte mail ces fameux spam, et autres messages alléchants faisant miroiter au destinataire que des milliers d’Euros l’attendent dans la caisse de quelque loterie nigérienne. Ou encore ceux d’un pauvre gars qui, coincé à la douane d’un pays d’Afrique, supplie qu’on lui adresse une coquette somme par mandat postal afin de le tirer de ce faux pas… La liste est longue dans le domaine des arnaques sur internet, ou scams en anglais. Explications.

Attention, pipeau !

Internet est le terrain de milliards d’escroqueries qui s’appuient sur la manipulation et la crédulité de certains utilisateurs. Mais, se faire arnaquer sur le net ne veut pas forcément dire qu’on est débile. Non, cela arrive aux meilleurs, car il s’agit de stratégies qui savent faire vibrer la corde sensible des internautes : argent facile, don de véhicule ou high-tech, détresse, animaux de race livrés à domicile etc. Ces méthodes d’hameçonnage attendent dans un premier temps une réponse, puis, il est bien difficile de s’en dépêtrer une fois que l’engrenage est lancé : s’ensuivent des échanges d’information, des formulaires à remplir, allant même jusqu’à demander des identifiants et autorisations bancaires.

Les types d’arnaques

À l’origine, les arnaques du web trouvent leur source dans ce qu’on appelle «arnaque à la nigériane» car le Nigéria et, plus généralement, l’Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Cameroun…) sont le berceau de ce type d’escroqueries. Originellement pratiquées par courrier, souvent adressées à des chefs d’entreprises, ces arnaques opèrent désormais partout dans le monde et arrivent dans les boîtes mail des particuliers. Grâce au web qui lui offre un champ d’action dématérialisé et sans limites, l’arnaque à la nigériane compte aujourd’hui de multiples variantes, toutes plus tordues les unes que les autres : petites annonces, offres de prêt, gain à la loterie, vente d’or, ami en détresse, héritage, appel aux dons, transfert de fonds… Le tout fictif bien évidemment, et moyennant finance à point nommé.

Que faire en cas d’arnaque ?

Le problème de ce genre d’arnaque, c’est qu’il est souvent déjà trop tard quand on découvre le pot aux roses. Dans certains cas, une réclamation auprès de la banque pourra permettre d’annuler la transaction ou de bloquer la somme d’argent avant qu’elle n’arrive à destination. Il faut aussi bien sûr signaler l’escroquerie aux services de police : il est possible de le faire via le site dédié, internet-signalement.gouv.fr ou encore par téléphone au 0811 02 02 17. Enfin, il ne sera pas de trop de se rapprocher d’un juriste ou d’une association de victimes, pour mettre toutes les chances de son côté.

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