Lors de la demande d’un crédit professionnel auprès d’un organisme de crédit, la souscription en parallèle d’une assurance emprunteur est de mise, même si celle-ci n’est pas imposée. En effet, cette couverture permet de bénéficier d’une garantie de remboursement du prêt en cas d’accident ou de complications de santé. Face à ces diverses circonstances, est-il nécessaire de souscrire une assurance-crédit professionnelle ?

L’assurance-crédit professionnelle : ses principaux atouts à découvrir

Quel que soit le profil d’un professionnel, commerçant, artisan, travailleur indépendant ou encore profession libérale, il a tout à fait le droit de solliciter un crédit pour assurer le développement de son activité professionnelle. Ce type de prêt lui permet de reprendre une entreprise ou encore s’offrir des biens d’équipement. Pour atteindre son objectif, le professionnel doit savoir les produits et services pour entreprises indispensables à son activité. Par exemple, il doit procéder à la souscription d’une assurance-crédit professionnelle au moment d’obtenir un prêt professionnel auprès d’un organisme prêteur.

Ce genre de crédit peut être validé pour concrétiser un achat immobilier, un rachat d’actions ou encore l’achat d’un fonds de commerce. Il peut s’agir aussi d’une somme accordée par la banque pour financer une activité bien précise. Cela dit, la situation financière d’un professionnel reste en étroite relation avec la bonne « santé » de son activité. C’est la raison pour laquelle la souscription d’une assurance emprunteur est quasi importante pour se mettre à l’abri de tout éventuel incident. Afin de trouver la meilleure prestation concernant cette couverture, il est recommandé d’utiliser un comparateur d’assurance-crédit professionnel.

Le fonctionnement de l’assurance-crédit professionnel

Après avoir contracté un prêt pour financer certains projets professionnels, il s’avère intéressant de souscrire une assurance de prêt professionnel. Cette formule peut garantir le remboursement du capital restant dû en cas de décès ou d’invalidité. Ce type de couverture contribue à la protection de l’emprunteur ainsi que ses proches. Cependant, il est à savoir qu’on n’est pas obligé de souscrire une assurance de prêt professionnel proposée par l’organisme prêteur.

Le souscripteur peut en effet choisir un autre contrat d’assurance auprès d’une compagnie d’assurance indépendante qui lui propose des conditions plus avantageuses. Dans ce cas de figure, l’unique condition que l’on doit respecter est l’équivalence des garanties entre les deux contrats. À savoir que le coût de l’assurance de prêt professionnel varie selon plusieurs paramètres, notamment l’âge et l’état de santé du souscripteur, les risques relatifs liés à son activité professionnelle ou encore la durée de remboursement du crédit.

Le prêt professionnel et les déductions fiscales

Tout comme la prime d’assurance, les intérêts d’un prêt professionnel sont aussi déductibles du résultat fiscal de l’entreprise. Cela signifie qu’il est possible de réduire son assiette fiscale en déclarant dans ses charges spécifiques que ces primes d’assurance ne sont pas soumises à l’impôt.

Ainsi, il est possible de diminuer le montant de l’impôt dû par sa propre entreprise. En bref, l’assurance prêt professionnelle reste obligatoire si la banque requiert à son client une assurance emprunteur, notamment si le montant demandé est inférieur à quelques dizaines de milliers d’euros. C’est cette couverture qui va assurer le relais en cas de décès ou d’invalidité qui empêche l’emprunteur de poursuivre son activité. Selon la situation, l’assureur verse le capital restant dû ou assume de manière provisoire le remboursement des mensualités.

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